Parole de bénévole
Comprendre leurs aptitudes à évoluer.
Comment êtes-vous arrivé chez Autonomie & Solidarité ?
Par Laurent Lamoine, depuis qu’il est délégué général d’A&S. C’est une vieille histoire, il était stagiaire dans le cabinet de conseil que je venais de créer après avoir été responsable technique dans la production et la sélection végétale. Il a réalisé notre premier tableau de soldes intermédiaires de gestion. Grâce à cette analyse, j’ai pu comprendre l’entreprise à travers son compte de résultats. Et ensuite m’orienter comme consultant en financement de projets.
En quoi consiste votre engagement auprès d’Autonomie & Solidarité ?
Je lis les dossiers pour évaluer les risques des porteurs de projet et leur capacité à y répondre. Nous discutons beaucoup avec eux pour comprendre leurs aptitudes à évoluer face à l’inconnu, le porteur de projet fait du pilotage en environnement incertain. Notre rôle d’accompagnateur est de prévenir les difficultés, attirer l’attention du chef d’entreprise sur ce qu’il n’a pas vu ou pas priorisé. Nous sommes là pour l’aider à prendre du recul, le remettre dans son rôle d’animateur d’une équipe, dédramatiser la situation…Nous adaptons notre accompagnement à sa personnalité.
Que vous apporte votre engagement auprès d’Autonomie & Solidarité ?
C’est le prolongement de ma vie professionnelle, cela me permet de rester dans le mouvement, dans les réseaux. C’est aussi une façon de transmettre, de partager une expérience. J’apprécie aussi d’être dans l’équipe d’Autonomie & Solidarité, de croiser des bénévoles qui ont d’autres approches et sensibilités, de participer à une réflexion en commun. Au conseil d’Autonomie & Solidarité, je suis là plus pour aider. Chez Autonomie & Solidarité, la capacité de financement maximale par dossier est de 210 000€ et il y a nécessité de créer au moins trois emplois. Dans le secteur de l’agroalimentaire que je connais, Autonomie & Solidarité peut en financer un sur trois.